De nouveaux fonds pour les réfugiées et réfugiés rohingyas, syriens et vénézuéliens

Le financement du gouvernement du Canada permettra à Développement et Paix de venir en aide à plus de 30 000 personnes qui font face à des crises humanitaires aiguës.

Développement et Paix — Caritas Canada recevra 3,9 millions de dollars dans le cadre de la réponse du gouvernement du Canada aux appels annuels de financement de l’aide humanitaire

Ces fonds permettront à Développement et Paix de continuer de venir en aide aux personnes touchées par la guerre, la faim et les migrations forcées par l’entremise de partenariats locaux, une approche qui garantit l’apport d’une aide aux communautés même les plus isolées et leur participation pleine et entière.

« Nous sommes infiniment reconnaissants envers le gouvernement et la population du Canada. Cet argent permettra de venir en aide aux groupes de réfugiés vulnérables qui font face aux crises les plus aiguës en cours en Asie du Sud, au Moyen-Orient et en Amérique du Sud », a déclaré Stéphane Vinhas, le coordonnateur des secours d’urgence internationaux de Développement et Paix.

La somme octroyée à Développement et Paix fait partie d’une enveloppe de 75 millions de dollars alloués à 22 organisations dans le cadre d’un processus de sélection hautement concurrentiel.

Ces organisations, accréditées par Affaires mondiales Canada, ont présenté des appels de fonds en fonction de leurs évaluations des besoins. Avant même le début de la pandémie, il a été estimé que 168 millions de personnes dans le monde auraient besoin d’une aide humanitaire en 2020.

Crise des Rohingyas : des espaces sûrs, des communautés capables

De ces nouveaux fonds, un million de dollars seront impartis à un projet d’un an de Caritas Bangladesh pour les réfugiés rohingyas de Cox’s Bazar. Le projet communautaire permettra de procurer une formation adaptée à la culture et les matériaux nécessaires aux participants pour concevoir et construire des abris plus solides, plus sûrs et plus sensibles au genre, de même qu’un environnement plus propre et plus sain. En plus d’améliorer leurs conditions de vie et de rendre leur communauté plus résiliente aux catastrophes naturelles, le projet permettra à plus de 8 200 personnes réfugiées de retrouver un sentiment de dignité, de libre arbitre et d’autonomie.

Crise syrienne : des soins primaires pour une population en péril

Deux millions de dollars seront alloués à un projet de deux ans dirigé par notre partenaire en Syrie, le Service jésuite des réfugiés (JRS). Le conflit syrien, qui dure depuis plus de neuf an, s’est récemment aggravé et a entraîné le déplacement de près de 6,5 millions de personnes à l’intérieur même du pays1. Ayant souvent fui avec uniquement les vêtements qu’ils portaient, de nombreux Syriens vivent totalement démunis dans des villes ravagées, et leur vie est en danger. Le JRS procurera à 22 000 d’entre eux à Alep des soins de santé de base, de même que des soins pédiatriques et gynécologiques.

Crise au Vénézuela : des besoins complexes, une réponse globale

Une grande partie des 4,5 millions de réfugiés et de migrants vénézuéliens2 se sont retrouvés en Colombie, mettant à rude épreuve les communautés d’accueil déjà pauvres. Pour répondre à leurs besoins complexes, nous allouerons 900 000 dollars à un projet d’un an du Secrétariat national de la pastorale sociale – Caritas Colombie. Le projet permettra de fournir un abri, des trousses d’hygiène, des subventions de transport, des soins de santé de base pour les mères et les enfants, ainsi que des conseils juridiques aux migrants, dont 60 pour cent sont des femmes. Un cinquième des activités du projet seront axées sur les besoins des communautés d’accueil.

« Aussi important que soit ce travail, il est loin d’être suffisant. Pour se remettre de la pandémie de COVID-19, les personnes les plus pauvres du monde auront besoin de plus d’aide que jamais. Nous espérons que le Canada et la population canadienne feront preuve de générosité », a conclu monsieur Vinhas.

1) Selon les données de l’Observatoire des situations de déplacement interne (IDMC) au 31 décembre 2019.
2) Selon les données du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés au juin 2019.

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