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Semer le changement : mon expérience de plaidoyer pour la sécurité alimentaire

Par Marina Bonnin, ambassadrice jeunesse pour l’Ontario

Photo de groupe : nos ambassadrices jeunesse Marina Bonnin et Ivanna Romero y sont présentes.

Du 27 avril au 1er mai, j’ai eu l’honneur de participer à l’événement Hunger on the Hill organisé par la Banque canadienne de grains (CFBG pour leur acronyme anglais, voir leur site Web), une coalition d’églises et d’organisations confessionnelles, dont Développement et Paix – Caritas Canada, qui mène des actions de plaidoyer au Canada et travaille avec des partenaires locaux dans les pays du Sud pour éradiquer la faim. L’événement a été organisé dans le but d’offrir l’opportunité à des jeunes de plaider sur l’importance de consacrer des fonds à l’agriculture résiliente. Après une formation intensive de plusieurs jours, nous avons pu mettre en pratique nos compétences lors de rencontres fort intéressantes avec plusieurs député·e·s au Parlement d’Ottawa.

Ma participation à cet événement a été une véritable source d’enrichissement. Premièrement, j’ai eu l’opportunité d’approfondir mes connaissances sur un sujet qui me passionne déjà : la sécurité alimentaire dans le monde, mais j’ai également pu en apprendre plus sur le plaidoyer. Le plaidoyer représente pour moi un acte fort qui touche au plus profond de mes convictions. C’est un honneur d’avoir la possibilité de porter la voix auprès des décideurs politiques, en défendant les intérêts de celles et ceux qui n’ont pas l’occasion de le faire par eux-mêmes.

Nos ambassadrices jeunesse Marina Bonnin et Ivanna Romero

Ce fut également un véritable défi, car bien que le Parlement soit bilingue, la CGFC est une institution anglophone, et donc, en tant que francophone, argumenter dans une langue qui n’est pas la mienne n’a pas été une tâche facile. C’est pourquoi cette expérience m’a appris l’importance de repousser ses propres limites et de sortir de sa zone de confort. Trop souvent, nous nous imposons des barrières qui nous entravent, mais en les dépassant, nous découvrons un monde d’opportunités infinies qui s’ouvre à nous. Cette expérience n’a pas été qu’individuelle, car elle résulte aussi d’un véritable travail d’équipe. Nous avons toutes et tous été confronté·e·s à des défis personnels, mais grâce à notre soutien mutuel et à notre esprit d’équipe, nous avons pu les surmonter afin de parvenir à la réussite de cet événement.

Après ma participation à l’événement, je voudrais adresser un message à tous les jeunes qui me lisent : nous pouvons être des actrices et des acteurs du changement de demain. En nous impliquant dans des causes qui nous tiennent à cœur, nous pouvons non seulement enrichir nos propres vies, mais aussi contribuer positivement à la société. Je suis convaincue que chaque personne détient le potentiel nécessaire pour faire une différence dans le monde.

Marina Bonnin et d'autres jeunes

Pour terminer, je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers toutes les personnes qui ont rendu cet événement possible : l’équipe organisatrice de la CFGB, mes collègues participant·e·s ainsi que les député·e·s qui ont pris le temps de nous écouter. Bien évidemment, je remercie également Développement et Paix – Caritas Canada, sans qui cette expérience n’aura pas pu être possible. Merci de m’avoir permis de vivre cette aventure inoubliable qui a renforcé mon envie de poursuivre mon engagement envers un monde plus juste et équitable pour toutes et tous.

Ivanna Romero, ambassadrice jeunesse pour l’Ouest du Canada, a pour sa part témoignée :

Ivanna Romero et d'autres jeunes

« Lors de la réunion de la Canadian Foodgrains Bank à Ottawa pour Young Voices, nous avons reçu une formation sur la manière d’approcher les député·e·s et de demander plus de financement et d’aide pour mettre fin à la crise mondiale de la faim. Ce fut une expérience merveilleuse pour nous, car nous n’avions jamais imaginé que nous nous adresserions personnellement aux député·e·s de tous les partis politiques. J’ai également eu la chance d’assister à la période des questions à la Chambre des communes et je ne l’oublierai jamais. Je suis très reconnaissante de cette expérience et heureuse que ma voix ait été entendue pour celles et ceux qui ne peuvent pas s’exprimer. Je ne représentais pas seulement les jeunes, mais aussi ma propre communauté, l’émancipation des femmes et les populations du Sud. »

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