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Plusieurs organisations souhaitent attirer l’attention du gouvernement canadien sur la situation actuelle au Pérou

Des milliers de personnes venues de partout au Pérou ont afflué dans la capitale, Lima, et occupé les rues. Leurs principales revendications sont la démission de la présidente Dina Boluarte et la formulation d’une nouvelle constitution véritablement démocratique et fondée sur les droits.

Des gaz lacrymogènes, des matraques de la police et quelques balles sont tout ce qu’ils semblent avoir reçu comme réponse à leurs demandes. À ce jour, une cinquantaine de personnes ont perdu la vie et plus de 600 ont été blessées.

Les troubles ont commencé le 7 décembre 2022, lorsque l’ancien président Pedro Castillo a été destitué après avoir tenté de dissoudre le Congrès pour empêcher sa mise en accusation pour corruption. Une semaine plus tard, la présidente Boluarte a imposé l’état d’urgence pour réprimer les protestations de plus en plus répandues dans le pays.

Les alliés et les partenaires de Développement et Paix ― Caritas Canada au Pérou se sont prononcés très rapidement pour condamner fermement la violence et pour inciter toutes les parties à travailler pour une résolution pacifique de la crise, axée sur la population.

Diffusé au niveau international, leur appel a été repris par le Groupe d’orientation politique pour les Amériques (GOPA) et la CIDSE (Coopération internationale pour le développement et la solidarité).

Le GOPA est un réseau d’organisations de la société civile canadienne, dont fait partie Développement et Paix – Caritas Canada, qui œuvrent pour les droits de la personne et la justice sociale et environnementale en Amérique latine et dans les Caraïbes. Le GOPA a rédigé une lettre (traduction française disponible ci-dessous) adressée à l’honorable Mélanie Joly, ministre des Affaires étrangères du Canada, pour exhorter le gouvernement canadien à « accorder la priorité aux droits humains au Pérou », à « défendre la protection du droit à la liberté d’expression » et à « condamner publiquement le recours à la violence de l’État péruvien ».

Parallèlement, la CIDSE, une famille internationale d’organisations catholiques de justice sociale, a également publié une déclaration sur la situation actuelle au Pérou (aussi disponible en espagnol). Elle condamne « l’utilisation excessive et disproportionnée de la force publique contre les manifestants et les journalistes » et exige « la cessation immédiate des violations des droits humains ». En tant que seul membre canadien de la CIDSE, nous avons également envoyé cette déclaration à la ministre Mélanie Joly.

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