Transformer les déchets en dons pour notre cause

Par Dean Dettloff, Animateur pour le Centre de l’Ontario

Cet article est le premier d’une série d’articles récurrents intitulés Supporteurs vedettes qui célèbreront l’engagement et la créativité de personnes et d’organisations qui récoltent des fonds pour Développement et Paix — Caritas Canada de manière inspirante.
Dorothy Carroll collecte, remet à neuf et vend des meubles et des objets ménagers mis au rebut afin de récolter des fonds pour Développement et Paix.

« J’ai vu tellement de choses laissées sur le bord de la route, et je me suis dit que ce serait terriblement dommage si elles finissaient au dépotoir », a déclaré Dorothy Carroll, membre de Développement et Paix depuis environ 1987. Mme Carroll, qui réside dans le diocèse de Peterborough, en Ontario, et qui se décrit elle-même comme une « bricoleuse de longue date », a eu une idée : pourquoi ne pas ramasser ces objets, les restaurer et les vendre dans des ventes de garage?

« Si nous pensons au changement climatique et à la nécessité de réduire le volume de nos décharges, nous devrions recycler et réutiliser ; et j’ai toujours aimé réparer les vieilles choses et les rendre plus belles », a déclaré Mme Carroll. Elle a décidé de mettre en œuvre son idée de ventes de garage et de verser les revenus des ventes à Développement et Paix.

Mme Carroll se rappelle avoir été émue en voyant la pauvreté de près lors de ses voyages au Pérou et en Inde avec sa sœur. À son retour au Canada, elle a lu un article sur Développement et Paix dans un bulletin. « Il semblait logique d’aider les plus pauvres des pauvres. Je savais que je devais faire quelque chose. »

Ce « quelque chose » a pris la forme de quatre ventes de garage cette année, grâce auxquelles Mme Carroll estime avoir recueilli plus de 2 000 $ pour Développement et Paix !

À ce jour, Mme Carroll a acquis une certaine réputation dans sa communauté. « Les gens ont fini par me surnommer ‘la dame aux chaises’ », dit-elle en riant.

Au cours de l’été, un monsieur a appris d’un ami commun que Mme Carroll restaurait des chaises usagées. Il était en route pour la décharge avec un ensemble de six chaises provinciales françaises. « Elles étaient pour la plupart sales et avaient besoin d’être rembourrées », raconte Mme Carroll. Elle a été horrifiée d’apprendre que la femme du monsieur lui suggérait de hacher et de brûler les chaises. Elle s’est dit, « Oh, au nom du ciel, non! »

Apprenant que Mme Carroll avait pris les chaises condamnées, la femme est venue au vide-grenier pour voir ce qu’elles étaient devenues. Mme Carroll a dû lui dire : « Je suis désolée, elles ont été vendues d’emblée ! » Mme Carroll a ajouté : « J’ai obtenu 25 dollars pour chaque chaise. »

En réutilisant simplement ce que certains considèrent comme des déchets, Mme Carroll met les gens et la planète avant tout, conserve des biens en circulation et génère des fonds pour nos partenaires dans le monde entier. Et elle compte bien continuer.

« J’en ai déjà beaucoup empilé pour l’année prochaine », a-t-elle rapporté. « Je continue à trouver des trésors, et je les ramène chez moi. »

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