Qawthar

Lorsque j’ai fui la Syrie, cela a été très difficile. Une fois réfugiée au Liban, ce fut encore plus difficile : j’étais désormais perçue comme une réfugiée cherchant de l’aide. Puis j’ai participé aux ateliers de HOPe et j’ai acquis des connaissances et des compétences. J’ai commencé à compter sur moi-même; j’ai su que rien n’est impossible. Mon espoir est de laisser un impact comme réfugiée, ainsi mes jours de réfugiée ne seront pas perdus.

Qawthar, réfugiée syrienne au Liban
Vous trouverez la même vidéo dans le témoignage de Hamda.

Œuvrer pour la paix après avoir fui la guerre

L’expérience de Qawthar ressemble à celle de nombreuses personnes réfugiées qui, après avoir enduré la guerre, la faim et la pauvreté, trouvent le courage de tout quitter pour se retrouver face à de nouveaux défis dans leur pays hôte. En fait, 85 % des personnes réfugiées sont accueillies par les pays les plus pauvres de la planète, ce qui engendre des tensions pour le partage de ressources déjà limitées.

Cela est particulièrement vrai au Liban, qui accueille 1,5 million de réfugiés syriens, soit près du tiers de la population libanaise. Ce pays, qui soigne encore les blessures d’une guerre civile qui a pris fin en 1990, doit faire face à ses propres défis : une démocratie fragile, un taux de chômage élevé chez les jeunes et des services publics sursollicités.

Le travail de House of Peace (HOPe)

Notre partenaire HOPe fait la promotion de la paix sociale. HOPe organise des ateliers de trois jours qui offrent aux personnes participantes des outils de gestion de conflit et les aident à identifier de nouvelles perspectives sur la paix.

Une fois l’atelier terminé, les personnes participantes sont invitées à proposer une initiative de promotion de la paix et de cohésion sociale. Cela peut aller de la construction d’un espace communautaire dans un camp de réfugiés, à faire cuire du pain pour le distribuer au voisinage.

  • HOPe a été établi en 2015
  • Partenaire de Développement et Paix depuis 2015
  • Personnes directement rejointes en 2018- 2019 avec l’appui de Développement et Paix : 1 300