MONTRÉAL, le 21 juin 2022. Développement et Paix – Caritas Canada a conclu son Assemblée d’orientation le 19 juin 2022. La présidente, Brenda Arakaza, a déclaré : « Après quatre jours intenses d’écoute, d’apprentissage, de partage et d’idées audacieuses, ainsi que de rire et de larmes, nous avons été guidés par l’Esprit Saint dans l’élaboration d’une feuille de route claire pour nous-mêmes. Elle aidera Développement et Paix à poursuivre la lutte pour un monde de justice et de paix. »
Les personnes déléguées présentes à l’assemblée tenue à Halifax, en Nouvelle-Écosse, comprenaient des membres de Développement et Paix (réguliers et nationaux), les membres du Conseil national, les jeunes délégués, des membres du personnel, des évêques, des dirigeants de l’Église ainsi que des représentants d’organisations partenaires internationales et de groupes sœurs. Sous le thème Nourrir l’espoir, ils ont réfléchi à la direction générale et aux thèmes de notre organisation pour les cinq années à venir.
Leurs délibérations ont été inspirées et guidées par les invités d’honneur, dont le conférencier principal, Son Éminence le cardinal Michael Czerny, S.J. ; l’honorable Graydon Nicholas, C.M., O.N.-B., ancien lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick ; Aloysius John, secrétaire général de Caritas Internationalis ; la sœur Jean Bellini de la Commission pastorale de la terre ; et le Dr Isaac Asume Osuoka, directeur du Social Development Integrated Centre (Centre intégré de développement social – Social Action). Certaines de leurs présentations ont été diffusées en direct.
Dans son discours, le cardinal Czerny a qualifié la synodalité de « verbe de l’Église, car elle vit et bouge », ainsi que d’appel universel. « Si le monde n’apprend pas à marcher synodalement, il ne réussira pas à résoudre les énormes problèmes auxquels nous faisons face. Marcher ensemble n’est pas seulement une façon d’être l’Église, ce sera aussi en fin de compte une façon d’être le monde, le monde que Dieu a créé pour nous tous. »
En tant qu’aîné autochtone catholique, avocat, juge, travailleur social et activiste, l’honorable Graydon Nicholas a partagé ses expériences en surmontant les difficultés qu’il avait rencontrées et l’amertume qu’il avait éprouvée. Ce partage l’a amené à une réflexion sur la signification d’une véritable réconciliation et la manière d’y parvenir.
Pour Aloysius Wong, membre du mouvement jeunesse de l’Ontario, cela « a mis en évidence le rôle que Développement et Paix peut jouer pour promouvoir la réconciliation avec les peuples autochtones ». Il a ajouté : « Le travail que nous faisons pour sensibiliser les jeunes par le biais de notre programme des écoles catholiques nous donne une occasion unique d’orienter la conversation vers la réconciliation pour les années à venir. »
D’autres présentations et panels ont abordé les sujets suivants : le maintien de l’espoir et de l’engagement envers le mouvement ; l’inclusion et la diversité ; la participation des jeunes ; la collecte de fonds ; l’élargissement de la portée et de l’efficacité des campagnes ; le travail de nos organisations partenaires et alliées au Brésil, au Nigeria, en Europe et au Moyen-Orient ; et le rôle des femmes et les obstacles qui entravent leur participation et leur autonomisation.
Claude Berthiaume, du Conseil diocésain francophone de Sudbury, Diocèse de Sault-Sainte-Marie, en Ontario, a déclaré : « J’ai été très touché par la présentation du panel sur l’autonomisation des femmes. Cela m’a fait voir que les rencontres entre Jésus et les femmes représentent les plus belles histoires de l’Évangile. »
De plus, un consensus s’est dégagé parmi les personnes déléguées au sujet de l’implication des jeunes. M. Berthiaume a ajouté : « Une chose que je garde à l’esprit et à laquelle je réfléchis beaucoup, c’est l’importance d’appuyer les jeunes. Même si on a souvent organisé des activités pour les jeunes dans ma paroisse, je vois maintenant que je peux les inviter à siéger à notre conseil diocésain. »
M. Wong a déclaré : « Je crois que nous, les jeunes, avons réussi à démontrer que nous sommes non seulement l’avenir du mouvement, mais aussi son présent. Nous espérons que Développement et Paix sera en mesure d’effectuer les changements structurels et de mettre en place les soutiens nécessaires pour nous permettre de diriger le mouvement pour la prochaine génération. »
À la lumière des ateliers et des panels de l’assemblée, ainsi que des consultations approfondies tenues avant l’assemblée, les personnes déléguées ont discuté et modifié les déclarations des trois orientations futures et des priorités connexes. Le dernier jour, les personnes déléguées ont participé à un vif débat pour ensuite voter sur les déclarations. Voici le libellé final :
- Renouveler le mouvement
- Être un témoin prophétique de l’enseignement social catholique dans nos communautés et dans le monde
- Donner la priorité au mouvement jeunesse
- Renforcer nos structures démocratiques
- Vivre la synodalité
- Marcher ensemble comme l’Église au Canada
- Marcher ensemble dans nos réseaux locaux et mondiaux
- Marcher ensemble avec les mouvements sociaux pour le changement structurel
- Communautés intégrales pour l’écologie intégrale
- Le climat et la justice écologique
- Droits et leadership des femmes
- Une société civile forte
- Une approche « Triple Nexus »
- Notre rôle dans la réconciliation
Pour conclure, notre présidente, Brenda Arakaza, a déclaré : « Je tiens à remercier les délégués et tous ceux et celles qui sont trop nombreux pour nommer, d’avoir fait de cette Assemblée d’orientation un succès. »
Dans les prochaines semaines, Développement et Paix publiera un document final qui synthétisera les consultations et les discussions de l’Assemblée d’orientation et qui donnera plus de détails sur les orientations et les priorités futures.
Pour plus de détails sur le déroulement de l’Assemblée d’orientation : facebook.com/devpaix
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À propos de Développement et Paix
Développement et Paix – Caritas Canada est l’organisme officiel de solidarité internationale de l’Église catholique au Canada. Il travaille en partenariat avec des organisations locales dans plus d’une trentaine de pays d’Afrique, d’Amérique latine, d’Asie et du Moyen-Orient pour accroître la justice dans le monde et agir en solidarité avec les personnes les plus vulnérables.
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